Quelles applications de la psychanalyse en cabinet ?

Qu'est-ce qu'une psychothérapie relationnelle ?

A qui s'adresse l'hypnothérapie ?

De la séance en individuel, en couple ou en famille, le référentiel psychanalytique permet de répondre à nombre de demandes et démarches différentes.

Un psychanalyste ne propose pas systématiquement et uniquement de séances sur le divan, la démarche psychothérapique pouvant être conduite en face à face, devenant ce qu'on appelle une psychothérapie relationnelle.

A une situation personnelle singulière est proposée et ajustée une approche thérapeutique correspondante.

Ci-dessous, une liste non limitative des problématiques que j'aborde couramment dans ma pratique clinique :

• Problématiques existentielles (mal-être indéfini, atteinte à l’estime de soi, sentiment d'échec, choix d’orientation difficile, maladie chronique, handicap, etc.)
• Difficultés conjugales (séparation, rupture)
• Perturbation de la sexualité
• Problématiques éducatives (rapports parent/enfant)
• Dépressions (névrotique, réactionnelle) et phase de crise (perte d’emploi, sentiment d’échec, risque de rupture sociale)
• Traumatismes (enfants et personnes battus ou abusés, agressions sexuelles et/ou physiques, harcèlement et violences relationnelles, accident grave)
• Addictions à l’alcool et aux expériences (Internet, jeux, recherche de sensations extrêmes ou dangereuses)
• Difficultés scolaires et de l’apprentissage (lien au savoir, phase de de choix d’orientation, soutien à la motivation)
• Adolescence agitée (échec scolaire, conduites transgressives et d'opposition, problématiques sexuelles)
• Troubles du sommeil (difficultés à l’endormissement, réveils nocturnes, rêves agités)
• Troubles psychosomatiques 
• Processus de deuil difficiles (perte brutale d’une personne, d’un lien affectif investi, difficulté à la résilience)
• Troubles des conduites alimentaires
• ...

Il ne s'agit donc pas de traiter de "maladies" mais de problématiques personnelles qui s'incarnent, dans la vie de tous les jours, sous formes de symptômes divers, pouvant toucher au corps (en dedans et en dehors), à la façon de se conduire (inhibition ou exhibition sociale) et faire que la personne se "sent mal" sans pour autant pouvoir mettre des mots sur cela. L'objectif du travail thérapeutique est de parvenir à se débarrasser de ces souffrances.

Un tiers des personnes qui me consultent sont adressées par leur médecin. Pour celles-ci (comme pour d'autres bien sûr) il est possible de développer une co-thérapie, répartissant rôles et fonctions des praticiens : le médecin restant le référent du diagnostic médical et d'un éventuel traitement psychotropes (parfois nécessaires durant un certain temps allant de quelques jours à plusieurs mois), le praticien en psychothérapie développant avec le patient le travail psychothérapique nécessaire, adapté, ré-évalué en fonction de l'évolution clinique.

Cette approche de travail psychothérapique en binôme est plus courante qu'on ne le pense ; il convient toujours toutefois que la personne prise en charge ait explicitement exprimé son accord pour cela. Les échanges entre praticiens doivent préalablement avoir reçu l'aval du patient et se doivent de rester dans le cadre strict du secret professionnel partagé (réf. juridique).