Développée sous l’angle (psycho)thérapeutique, la sexologie se mue en « sexothérapie » lorsqu’il s’agit de mobiliser les connaissances cliniques et théoriques pour porter une attention de résolution d’une problématique affectant la sexualité dans sa forme, son expression, son adresse à un sujet ou à un objet, etc.

Le thérapeute développe avec la personne une approche conversationnelle respectueuse des représentations de la personne et répondant à sa demande psychothérapique.

Précisons que les personnes d'orientation homosexuelles ou transgenres qui font la démarche de consulter ne sont en aucun cas considérées comme porteuses d'un trouble de la sexualité liée à leur orientation (sexuelle ou de genre). La démarche d'accompagnement porte alors souvent sur le vécu de la sexualité et son orientation au travers de ce qu'il génère comme difficultés d'expression ou d'épanouissement.

Rappelons que, en nous référant à la fois à l'anthropologie, la sociologie, la psychologie clinique et la psychanalyse qu'il ne saurait y avoir une seule norme imposée. La sexualité humaine, dans ce qu'elle exprime un besoin et un lien au désir, peut donc revêtir autant de façons d'expressions qu'il y a d'humain pour les traduire. Sont toutefois considérés de manière spécifique les manifestations (ou orientations sexuelles) qui peuvent se retrouver inscrites en tant que crime ou délit dans le code pénal.

 

Plusieurs sujets peuvent être abordés en sexologie :

  • adolescence, puberté et sexualité
  • identité sexuée et choix d'orientation
  • le désir sexuel : expression, manque, absence, censure morale...
  • érotisme au singulier et partagé
  • pornographie, fantasmes, libertinage
  • sexualité féminine et masculine
  • dysfonctions psychogènes
  • sexualité de la femme enceinte
  • ménopause et andropause
  • les paraphilies
  • addictions sexuelles
  • violences sexuelles